Anicia Adoïs s'était levée, comme chaque matin, dans son lit peu douillet mais fonctionel. Elle avait pris un déjeuner normal, c'est à dire un peu de marmelade sur un morceau de pain plus très frais et un peu de lait chaud.
Elle n'était pas du genre à se plaindre mais elle n'aimait pas sa "nouvelle vie" faite de pauvretée et de vols. Anicia n'avait que 12ans lorsque elle avait commis son premier larcin. A l'époque ce n'était juste qu'une pomme mais les demande de sa famille et surtout de son père étaient devenues de plus en plus importante et à 14ans elle fouillait déjà les bourses et détroussait les rares trésors des épiceries. Elle n'était pas seule à commetre ces délits, son frère, Tayson l'accompagnait à l'époque et était aujourd'hui, à seulement 19ans, il était devenu un brigand reconu dans la région. Anicia, elle, du haut de ses 17ans vivait toujours à la maison avec son père, et sa mère. Elle haïssait son père, pas foutu de travailler il se remettait à sa femme et ses enfants pour gagner de l'argent, pendant que lui restait à dormir dans la maison.
Sa mère, eh bien elle vendait son corps à des personnes plus riches pour permettre à sa famille de vivre. Anicia et Tayson ne savait même pas si leur mère était leur vrai géniteur, augmentant la haine qu'ils lui épprouvait. Sa mère disait que se métier ne la gênait pas, mais Anicia ne se remettait pas du jour où elle était rentrée blessée, ruée de coup par un client sadique. Anicia ne se faisait pas d'illusion, son père la destinait à ce même métier dès sa majoritée, de plus que sa virginitée pourrait lui rapporter un beau paquet d'argent. Heureusement Tayson était totalement contre et sa mère aussi, même si celle-ci n'osait pas se rebeller contre son mari. En revanche, Tayson inspirait plus que de la crainte à son propre père mais celui-ci était parti avec son clan il y a quelques mois. Depuis ce jour, elle craignait à tout moment que son père l'emmene voir un monssieur riche et en mal d'amour.
Une fois son petit déjeuner pris, Anicia se leva et décida de faire une balade. Plus loin elle serait de son père et de son foyer qui la terrifiait tant, mieux elle serait. En chemin elle croisa un homme riche à la bourse débordante de pièce d'or. Elle ne pu s'empecher d'en prendre une ou deux au passage. Heureuse de cette rencontre, elle alla chez l'épicier se faire un petit plaisir avec ces pièces d'or volées. Elle s'acheta une pomme et un gateau à la canne à sucre qui la fit saliver. Elle mordit dedans tout en donnant les pièces qui fallait à l'épicier. Celui-ci, qui connaissait sa famille depuis longtemps, lui dit en guise d'aurevoir :
" Eh bien ma petite, il est beau cet or, tu n'as finalement rien à envier à ton frère Tayson"
Elle le remercia puis s'en alla tout en boullotant son gateau sucré. Ses papilles étaient tellement en extase qu'elle ne remarqua pas les trois hommes qui la suivait.
Anicia ne voulait pas rentrer chez elle, surtout pas avec ses trésors. Alors elle décida de prolonger sa balade et se dirrigea vers l'ancien palais qui ne se trouvait pas très loin. Elle aimait ce lieu pour sa sérénitée. La plupart des gens avaient reniés les déesses et ignoraient le palais car ils évoquait trop de souvenirs de l'ancienne époque avant cette époque pourrie aux yeux d'Anicia.
Alors qu'elle s'arrêtait un peu de marcher, trois hommes l'abordèrent. Ils avaient les habits de la plupart des gens pauvres en ce monde. Avec des pantalons usée et troués des chemises et autres vestes dans le même état. Tout trois avaient la barbe mal rasée et le visage crasseux de ceux qui se baladaient en forêt. Ils avaient les traits durs de ceux qui avaient déjà combatu et chacun d'eux avait des égratignures éparpillées sur le visage et les bras.
"On vient pour ton frère ma petite !
- Ouais, il nous a volé ce saligaud et il va le payer de sa vie !
- Mais bien sûr, il sait ce cacher le petit malin.
L'homme s'approcha d'Anicia. Mais heuresement on a une gentille petite fille qui va nous dire où il est !
- Je ne dirait rien, bandits de mes deux !
- Mais c'est qu'elle se rebelle.
L'homme qui s'étai approché reprit la parole en s'approchant de plus en plsu avec des yeux malins :
- Mais ne t'inquiète pas, on a pas besoin de tes explications. C'est lui qui viendra à nous dès qu'il apprendra où se trouve sa mignone petite soeur !
Le visage de l'homme était maintenant tellement près du siens qu'Anicia pouvait sentir son haleine putride.
Alors, Anicia lui mit un coup de genou dans les entre jambes et se mit à courir vers l'ancien palais en espérant les semer avec l'avance qu'elle venait de prendre. Malheureusement elle ne pensait pas quel'homme s'en remettrai aussi vite. Les trois brigands se mirent à sa poursuite. Et ils allaient plus vite qu'elle. C'est alors qu'elle apperçut une silhouette, qui lui rappelait vaguement son frère, au loin. Anicia se mit à courir dans sa direction en criant à l'aide.