« La vie n’a pas été facile pour ceux qui se sont fait rejetés. »
Glen n’avait cessé de répéter cela à son fils aîné, il le tourmentait avec ces paroles qui ne représentaient pour lui qu’une image floue, image qu’il n’arrivait que très rarement à imaginer. Comment pourrions-nous imaginer quelque chose que nous n’avions jamais vécu ?
« Heureusement, la Déesse Aryuua était là pour nous mon fils. Jamais nous n’aurions pu fuir et sauver nos vies sans elle. Le comprends-tu ? »
L’enfant ne cessait de se demander en lui-même comment son père, son idole, pouvait lui aussi parvenir à s’imaginer un tel passé … Après tout, lui non plus n’était pas né à cette époque. C’était tout de même trois cents années auparavant. Ce n’est que lorsqu’il eut atteint un âge auquel répondre à son paternel ne nous risque plus de se prendre la plus belle ‘’baffe’’ de toute une vie, c’est-à-dire quand la force d’Oswald devint bien supérieur à celle de son père, qu’il lui annonça très clairement ses intentions vis-à-vis de son peuple.
Il en avait assez d’entendre ces histoires, de croire en cette déesse qu’il n’avait jamais vu, de rester cloîtrer dans ce village où il y a bien plus de troupeaux que d’habitants, il voulait partir sur la terre de ses ancêtres ! Une bonne fois pour toute. Son père, sagesse incarnée, était doté d’une fierté sans égale, mais surtout d’une compréhension qui parvenait à s’accroître avec le temps. Il prit son fils sous son bras et l’emmena s’asseoir sur un banc.
« Oswald, j’aimerai te raconter une dernière fois notre histoire, veux-tu bien m’écouter ? Je pense que tu es en âge de réellement tout entendre. »
Le désigné hocha la tête, a déjà vingt et un ans, il était temps que son père se décide à cracher le morceau.
« Il y a trois cents années, ton arrière-arrière-grand-père était au service du Roi d'Hyrule, et sa femme aussi, ils le servaient depuis des générations, sans le moindre regret, d’après ce qu’ils ont laissé à ton arrière-grand-père, le Roi était quelqu’un de bon. Cependant, la guerre explosa, tout fut dévasté, et tes ancêtres durent fuir. Un très grand nombre des Serviteurs furent tués, que ce soit par l’ennemi, par notre propre armée que par les changements climatiques ou encore la famine. Ceux qui parvinrent à survivre se cachèrent et tentèrent de se protéger, du mieux qu’ils le purent, et l’autre partie décida de suivre un groupe de villageois. Après des mois de marche, ils arrivèrent dans un petit village composé d’une cinquantaine de personnes, que l’on pensa être des descendants d’explorateurs. Généreux et sociables, ils invitèrent le peu de survivants à vivre en harmonie avec eux. C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés à vivre sur les Terres de la Déesse Aryuua. »
Il marqua une pause, au cas où son fils voudrait ajouter quelque chose, mais, ne voyant aucun son sortir de sa bouche, il continua.
« J’ai appris que sur la terre de nos ancêtres, on nous fait appeler les Sheikahs. »
Le jeune adulte hocha la tête, pensif. Cependant, ses désirs de s’évader n’avaient eux pas disparus. Il racla sa gorge et se leva.
« Père, ma décision de partir ne changera pas, cependant, je vais m’endurcir pendant encore dix années, afin de devenir plus fort, et quand cela sera fait, et que j’aurais pris connaissance du chemin pour revenir sur les pas de mes aïeuls, je partirai. »
Le père ne fut pas contre, et il décida plutôt d’encourager son fils. Il n’avait rien de lui, ni ses croyances, ni ses manières, ni ses habitudes, cependant, il possédait sa plus belle qualité : La persévérance.
C’est ainsi que dix années plus tard, alors qu’Oswald fêtait ses trente-et-une années, qu’il partit en direction d’Hyrule, sous les larmes de ses deux sœurs cadettes et de son frère benjamin. Sa mère les tenant contre elle ne pouvait retenir la tristesse et se mêla aux sanglots des enfants. Sans se retourner, il prit la route. Traversant vents et tempêtes, forêts et rivières, il arrive jusque sur le continent de sa famille, le cœur plein d’espoir.

Oswald est un homme fort bien bâti, élégant et charmant aux yeux de la gente féminine. Mais laissez-moi vous le décrire plus précisément.
Notre Sheikah est d’une taille fortement valable, plus d’un mètre quatre-vingt-cinq pour soixante-quinze kilos de muscles et d’ossatures. Paraît de muscle très fins et longs, on ne se doute qu’après l’avoir combattu, que sa force est souvent beaucoup plus supérieur à ce à quoi nous nous attendions. Cependant, dévêtu, il est très facile de savoir qu’un coup de poing pourrait vous faire extrêmement mal. Il est aussi bien proportionné, avec un buste parfaitement taillé en « V ».
Au niveau de son visage, partie sur laquelle je vais passer le plus de temps, tout est normal. Ses cheveux sont extrêmement longs et noirs comme la nuit, la plupart du temps, ils sont attachés, afin de faciliter les combats et sa vision. Ses yeux eux, sont violets, couleur assez étrange mais qui trouve son attirance. Légèrement en noisette et pas très grand, ils surmontent un nez fin, légèrement trop long, mais sans qu’il gène pour le moins. Finalement, sa bouche, qui est d’un rose délicat, non déplaisant, et son menton parfaitement lisse comme le reste de sa peau qui semble être celle d’un enfant.
Au final, après l’avoir vu, et avoir lu cette description, je n’aurais qu’un conseil à vous donner : Faites bien attention, l’Habit ne fait pas le Moine.

Oswald n’aime pas se promener avec trop d’affaires sur le dos, alors, faisons un bref récapitulatif de ce qu’il prend toujours avec lui. En fait, faisons un récapitulatif de ce qu’il a pris depuis son départ de chez lui, des Terres d’Aryuua.
D’abord, il n’a jamais lâché une seule fois ses deux sabres qu’il porte à la taille. Leurs particularités ? Ils sont très fins, mais aussi très longs. Aiguisés au moins deux fois par semaines, ils ne perdent pas de leur tranchant et son toujours efficace. Aussi, il songe à s’en faire faire un troisième, histoire de pouvoir compter sur trois lames plutôt que deux. Une de rechange en fait.
Aussi, dans son sac de voyage, il n’a décidé d’y emporter qu’une grande gourde, qu’il remplit à chaque fois qu’il est à proximité d’une rivière, un long filet fin, afin de pouvoir attraper de petits animaux, un briquet en silex pour s’allumer un feu, une fine couverture en laine très chaude pour les nuits, et une veste au cas où qu’il fasse froid.
Pour le reste, de simple banalité, comme à manger et quelques couverts.

Oh si, peut-être, juste un dernier détail, dans un petit fourreau à sa hanche, caché sous sa veste, il y a un canif dont il se sert primordialement pour tuer les animaux qu'il chasse pour manger, mais aussi pour tuer discrètement un assaillant un peu trop intempestif.

Oswald, au contraire de ce que vous pourrez penser, n’est pas la première personne à vouloir se battre, au contraire, son caractère principal tend plus vers le pacifisme plutôt que vers la violence gratuite. S’il arrive contre un adversaire, il cherchera d’abord à discuter, puis, si le non-respect et l’agitation commencent à se faire sentir, il fera goûter de sa lame.
Autre de ses caractères principaux, il est très optimiste et va toujours au bout de ses idées : Quand il décide de faire quelque chose, rien ne pourra l’arrêter. Il fait toujours ce qu’il dit, quoi qu’il arrive ou qu’il est en face.
Je dois vous avouer que mon inspiration commence à me manquer, et bien que PSY, chanteur coréen qui commence à se faire connaître dans le monde entier, passe en boucle depuis une heure histoire de m’inspirer, j’ai vraiment du mal. Alors je vais faire un effort supplémentaire pour terminer dignement cette fiche de présentation et cette description.
Ah, et, oui, j’essaie de gagner des lignes, pour ceux qui n’auraient pas compris, mais je remplirai quand même le quota de ligne demandé, sans compter, bien entendu, ces deux paragraphes qui ne servent à rien.
Oswald est un garçon qui ne se laisse pas non plus marcher sur les pieds, muni d’une grande force oratoire et persuasive, il réussit souvent à obtenir ce qu’il veut. Cependant, n’allez pas croire qu’il fait cela dans l’excès, bien au contraire, il ne le fait que pour des choses bénignes, il n’oserait jamais utiliser cette force pour voler, tuer ou offenser quelqu’un, ce serait contraire à ses idées.
Les dernières choses que je pourrais rajouter son sa générosité et sa gentillesse, bien qu’il ne se laisse que très rarement berner.
Bien entendu, Oswald est aussi un garçon à défauts. Et peut-être, les plus détestables de tous.
D'abord, comme vous le comprendrez dans la partie qui suit, Oswald n'accorde que très peu d'intérêt à l'amour et à ce que l'abandon de sa famille et de sa fiancé peut représenter. En étant quelqu'un d'individualiste, il ne parvient pas à s'imaginer dans dix années avec un enfant dans les bras, l'autre accroché à sa jambe, et sa femme tenant le petit dernier. Il est aussi quelqu'un d'assez ... Incompréhensible je dirais. Ces prises de décisions sont parfois des coups de tête, alors que d'autres fois, elles sont pleinement réfléchies.
Le pire de tous ces défauts reste sa fierté. Car oui, cet adulte mur est aussi quelqu’un d’extrêmement fier.

Oswald, après son départ, laisse une quantité de personnes derrière lui.
D’abord, Glen et Sania, ses deux parents, âgés respectivement de soixante-dix et soixante-cinq ans. Ensuite, ses sœurs cadettes Anaëlle, vingt-quatre ans, et Eloïse, vingt ans. Enfin, son frère benjamin, Arthur, âgé de dix-sept ans.
Dernière personne réellement importante qu’il laisse derrière lui : Sa petite Amie, Léanya, qui a tout juste vingt-sept ans. On la soupçonne d’être partie à ses trousses après qu’il est quitté le village. (Personnage prédéfini à faire)
Cependant, depuis son départ, il a croisé un certain nombre de personnes, nous ne citerons pas les multiples marchants et agriculteurs-éleveurs, mais plutôt les plus importants :
- James Harris, éleveurs d’ovins et de volailles, chez qui il a logé plus d’un mois, afin de pouvoir s’approvisionner en nourriture et eau pour une grande partie de son voyage. Il a créé un lien très fort avec le fils benjamin de la famille, Erwan, un enfant combattif et courageux.
- Esméralda Olya, femme d’une cinquantaine d’année se prétendant voyante qu’il a rencontré une demi-douzaine de fois sur sa route, à croire qu’elle le suivait. (Prédef’, peut-être).
- Et enfin, Hostin et Jeyla Moronda, un couple de paysans se rendant à la capitale d’Hyrule, comme lui, avec qui il a terminé sa route.
La dernière chose importante qu’il a rencontrée pendant son voyage est une petite bête qu’il a nommé Kryan. C’est une sorte de chat, avec une paire d’ailles, complètement roux, avec quelques taches blanches sur les oreilles, la queue et le ventre. Il le suit partout, et souvent, il se pose sur son épaule afin de ne pas trop se fatiguer et de garder un contact permanent avec son « maître ».

Oswald est avant tout un grand sabreur. Enfin, grand, je dis cela car il a les capacités pour l’être, mais qu’il n’est pas affronté de bretteurs aussi bon que lui, voire plus, afin de gagner en notoriété.
Pour ce qui est d’autres capacités hors du commun qu’il procéderait, il n’en a pas vraiment. Si ce n’est une certaine vitesse de réactivité et de gestes assez impressionnante, il n’a rien de « hors du commun ».
Il est parvenu à sa force physique grâce à de la persévérance et un entraînement draconien. Son voyage lui a ajouté une vision plus affutée dans la nuit ainsi qu’une capacité plus importante à tenir sur la durée, mais pas plus que cela.
Cependant, peut-être a-t-il des pouvoirs cachés ? Peut-être l’apprendrons-nous au fil des RPs …

Je ne m'étendrai pas sur ma personne. D'abord, je suis un garçon, chose de plus en plus rare dans les Forum de RPG, je m'appelle Jared sur internet, mon prénom en réalité ne vous regarde pas le moins du monde. J'ai dix-huit ans, et vit à proximité de la Ville Rose, en France. Je suis en première année d'étude de Droit à la Fac du Capitol, et le vit très bien.
Aussi, je suis en couple, et cela depuis un petit certain moment, au cas où quelques jeunes farouches seraient encouragés à venir tenter quelque chose, nous ne sommes jamais trop prudent.