Comme vous vous en doutiez, ce n’est pas tout le monde qui s’est contenté de se tourner les pouces alors que le malheur s’abattait sur tout Hyrule. Certains se contentèrent de maudire les déesses qui si cela pouvait faire une quelconque différence, d’autres profitèrent du chaos pour accroitre leurs pouvoirs et influence. Parmi ceux qui restent, plusieurs se mirent à la recherche d’un endroit que les malédictions n’avaient pas touché. Si la majorité périt sans trouver quoi que ce soit d’acceptable, il eut des chanceux qui trouvèrent enfin ces terres tant espérées.

Plus loin encore que la forêt des Kokiris, dépassé ce qu’on appelle les Bois perdus se trouve un territoire à peine touché par la main de l’homme. Si vous réussissez à vous y rendre, une gigantesque plaine verdoyante bordée par une forêt et sillonnée par de nombreuses rivières s’ouvrira à vos yeux ébahis. C’est sur plaine que les habitations ont commencé à être construites.

Personne n’est vraiment sûr du moment et de la raison de la création d’un petit village, bien qu’on sache qu’il y avait bel et bien des personnes avant les féaux. Une cinquantaine de personne, pas plus. Sans doute les descendants d’explorateurs ayant décidé de s’installer définitivement ici quelques générations plus tôt, bien qu’eux-mêmes ne semblent pas savoir leurs origines. Néanmoins, ils ont gentiment accepté d’hébergés ceux fuient désespérément le mal fait par les déesses.

C’est ici, loin du royaume de ses sœurs, qu’Aryuua a pu se montrer aux mortels, à ceux dont les restes d’espoir avaient permis de trouver cette havre de paix. Les Aryuains, comme ils ont décidé de s’appeler, font leur possible, à force de prières et de dévotion, pour redonner suffisamment de puissance à la déesse pour qu’elle puisse se montrer apte à aider les créations des autres déesses à se remettre à vivre normalement, et ce partout dans le monde.

La terre est fertile, les eaux poissonneuses à souhait, la forêt dense remplie de petits fruits comestibles et le gibier y est abondant. Bref, il s’agit d’un endroit presque parfait pour s’installer. De plus, en ce village, l’argent n’a plus lieu d’être. Beaucoup considère qu’il s’agit d’une des principales raisons qui ont fait en sorte que les humains se sont pour la plupart entre-déchiré au lieu de s’aider. Ainsi, chacun est nourrit, loger, habiller et possède tout ce qu’il faut pour survivre. Le paradis pensez-vous ? Pas exactement.

Car oui, chacun doit aider la communauté autant qu’il le peut. Dès qu’on atteint l’adolescence, un travail nous ait assigné selon nos capacités. Pour survivre, il faut tout de même beaucoup travailler, c’est le prix à payer pour la protection, il faut en être conscient.

Aujourd’hui, les Terres d’Aryuua logent dans les alentours de 400 habitants. Environ 150 adultes, 50 aînés, une centaine adolescents et à peu près autant d’enfants. Les habitations sont modestes bien qu’on s’assure toujours qu’elles suffisent aux familles en termes d’espace et de capacité. Le seul bâtiment presque enchanteur est le temple d’Aryuua, bâti il y a quelques années et entouré d’eau des rivières. C’est là qu’on se regroupe pour prier la déesse de l’Espoir, et c’est aussi là que passe le plus clair de son temps celle qu’on a nommée grande prêtresse, une femme répondant au nom de Thérésa.